Article dans le Journal du Jura
La Biennoise Mélissa Hotz contribue à sa manière à l’effort pour lutter contre la pandémie. Elle soigne nos âmes grâce à des vidéos d’hypnose diffusées gratuitement sur son site et son compte Instagram.
La Biennoise Mélissa Hotz contribue à sa manière à l’effort pour lutter contre la pandémie. Elle soigne nos âmes grâce à des vidéos d’hypnose diffusées gratuitement sur son site et son compte Instagram.
Un atelier d’hypnose à Bienne aide des patients à perdre du poids: car « tout se passe dans la tête ». Mélissa Hotz et Jessica Slongo, à l’initiative de ce projet, reviennent sur leur métier d’hypnothérapeutes et sur les « outils » qui existent pour arriver à leurs fins.
Mélissa Hotz aide ses clients à arrêter de fumer, à perdre du poids, à vaincre leur timidité, à se débarrasser d’une phobie ou d’une addiction. Elle est hypnothérapeute à Bienne:
Une technique médicale, un pouvoir magique, l’art de manipuler les gens? Si l’hypnose est sortie de l’ombre ces dernières années, la portée de cette pratique reste encore souvent floue. Jugé fascinant par certains, inquiétant par d’autres, le phénomène est souvent mal compris et suscite le débat.
Dans ce contexte, la Biennoise Mélissa Hotz et la citoyenne de Corcelles (NE) Stéphanie Mitev, toutes deux hypnothérapeutes, ont jugé bon de remettre les points sur les «i». En collaboration avec l’Université Populaire, elles proposeront, dès mardi, un cycle de quatre conférences intitulé «Hypnose: mythes et réalité». Organisées en différents lieux de la région (voir ci-dessous), elles seront assorties de trois séances d’hypnose en groupe axées sur la relaxation.
Comme le soulignent d’emblée les deux spécialistes, l’objectif de ces rendez-vous n’est aucunement de prêcher la bonne parole. «L’hypnose n’est pas une science exacte. Le principe de base est d’instaurer un dialogue avec l’inconscient, mais il y a différentes manières et raisons de le faire», relève Stéphanie Mitev. «Nous voulons simplement donner notre vision, partager notre expérience et montrer les bienfaits que cet outil peut apporter», complète Mélissa Hotz.
A l’heure de démêler le vrai du faux, les deux thérapeutes aborderont notamment le thème de l’hypnose de spectacle. De plus en plus répandue, incarnée par le bien connu Québecois Messmer, cette pratique demeure singulièrement différente de l’hypnose thérapeutique qu’exercent les deux spécialistes.
«A la télévision ou dans les spectacles, l’objectif est de faire le show», explique Mélissa Hotz. Plongés dans une ambiance mystique, sous le contrôle de l’hypnotiseur, les sujets sont appelés à venir sur scène pour effectuer différentes actions. «Il y a alors une part de manipulation», estime Stéphanie Mitev, qui avoue ne pas être une adepte de cette approche.
Loin des démonstrations publiques, l’hypnose thérapeutique a, elle, pour ambition d’apporter bien- être et sérénité. «Quand elle est utilisée de manière positive, l’hypnose procure un profond état d’apaisement», assure Mélissa Hotz. Primordial, le climat de confiance instauré avec le thérapeute et son client permet alors à l’inconscient de se révéler, de s’exprimer.
«Par le dialogue et la suggestion, nous parvenons à dénouer des nœuds, à débloquer des traumatismes ancrés dans l’inconscient et ainsi à apaiser des douleurs ou comportements négatifs, comme les phobies», poursuit-elle.
Stress, douleurs chroniques, angoisses, insomnie : selon les deux conférencières, l’hypnose peut combattre de nombreux maux. Et si elle ne permet naturellement pas de guérir de graves affections, tel que le cancer, elle peut, selon elles, aider les malades à vivre avec. «Grâce à l’hypnose, il est possible d’apprendre à gérer la douleur», assurent-elles.
Bien conscientes que le pouvoir de l’hypnose effraie encore passablement, Mélissa Hotz et Stéphanie Mitev se veulent rassurantes. «L’inconscient fonctionne par priorités», explique cette dernière. «La première étant la survie, une personne qui se retrouve en danger sortira immédiatement de son état hypnotique.» Et sa consœur d’ajouter que l’inconscient ne permettra jamais des aces allant à l’encontre des convictions profondes de la personne.
Néanmoins, les deux spécialistes ne peuvent totalement exclure qu’une utilisation inadéquate de l’hypnose n’engendre de petits désagréments. Notamment dans le cadre des numéros proposés dans les spectacles. A ce titre, Stéphanie Mitev cite le cas d’une personne croyant se retrouver nue sur scène. Un classique dans les shows d’hypnose. «Pareille situation n’est pas franchement agréable. Si les retombées ne seront pas catastrophiques, l’expérience est tout de même susceptible d’être un peu traumatisante.»
Et Mélissa Hotz de tempérer: «Toutefois, l’individu qui se rend à ces spectacles sait qu’il peut se retrouver dans ce genre de situation et s’en amuse souvent», glisse la thérapeute, qui confie avoir elle-même déjà assisté à de pareils numéros.
Catherine Bürki, Journal du Jura, 16 septembre 2016
Hypnose, mythes et réalité, c’est le titre d’une séries de conférences proposées par deux hypnothérapeutes, Mélissa Hotz et Stéphanie Mitev. Et pour faire le tri entre mythes et réalité, Format A3 reçoit les deux conférencières:
Les conférences ont données dans le cadre de l’Université populaire jurassienne. La première a lieu à la Neuveville le mardi 20 septembre à 19h30. Vous ouvez également vous rendre à Bienne le 1er novembre, à Corgémont le 8 novembre et à Moutier le 22 novembre.
Lutte contre les addictions avec Melissa Hotz, une hypnothérapeute biennoise.
Grâce à l’hypnose, Mélissa Hotz aide ses patients à surmonter des peurs ou à changer de comportement.
L’accueil est chaleureux. Le sourire éclatant de la jeune femme, surmonté par un bienveillant regard azuré, inspire la confiance. Loin des clichés clinquants véhiculés par les grands spectacles à sensations mettant en scène un hypnotiseur, Mélissa Hotz n’endort pas ses patients en un claquement de doigts. Elle ne les fera pas non plus marcher à quatre pattes et aboyer…
Le jeune Biennoise de 27 ans se contentera de les soigner. Grâce à l’hypnose, une méthode qu’elle pratique depuis deux ans et qu’elle a elle-même testée avec succès. «J’ai eu un accident de plongée sous-marine, en février 2011, alors que je plongeais sous la glace près du Moléson. J’ai été prise de panique et j’ai bien cru que j’allais y passer», raconte Mélissa Hotz qui a fait un réel blocage face à l’eau à la suite de cet incident. «Je ne pouvais même plus prendre une douche», se souvient-elle. Confrontée à cette situation très paradoxale, alors qu’elle pratique la plongée depuis toute petite, la jeune femme a décidé de prendre les choses en main et de venir à bout de cette nouvelle phobie.
Elle s’est alors tournée vers l’hypnose, un peu par hasard. Et ce fut une révélation. «Il m’a suffi d’une seule séance pour me débarrasser de ma phobie», commente-t-elle. Cette Mélissa Hotz a surmonté un traumatisme grâce à l’hypnose. Depuis, elle la pratique sur les autres. Cette efficacité d’action a tout de suite plu à Mélissa Hotz: «Cela me correspond assez bien. Je suis impatiente et je n’aime pas faire traîner les choses.»
C’est cette efficacité qui a donné envie à la Biennoise de se lancer elle-même dans la pratique de l’hypnose. «J’ai donc entamé une formation, un peu pour voir.»
Celle-ci a pris la forme de quatre modules de cours de six jours chacun, dispensés à Genève. Depuis 2012, elle est certifiée par la National guild of hypnotists, l’organisation internationale qui fait loi en matière d’hypnose.
Travaillant le jour dans le marketing, pour une société basée à Sonceboz, Mélissa Hotz pratique l’hypnose dans son cabinet à Bienne, le soir et le week-end. Elle assure qu’une à deux séances sont suffisantes pour venir à bout des problèmes de ses patients (voir ci-dessous). Pratiquant l’hypnose classique, Mélissa Hotz demande à ses patients de revivre une scène pour régler le blocage qui est à l’origine de la phobie, de l’addiction ou «de tout ce qui empêche les gens d’avancer correctement dans la vie». Lors de la première séance, elle procède à une anamnèse. «Le patient me parle de son passé, de ses relations, des éventuels incidents de parcours pour voir s’il existe dans son histoire un traumatisme», explique-t-elle. Ensuite, elle lui demande la raison de sa venue (par exemple arrêter de fumer) et le questionne sur ce sujet. «Mon travail consiste à définir ce qu’il ressent en fumant, pourquoi il fume et ce que cela traduit.»
Souvent, les accros à la clope s’en allument une pour dissiper un stress, une colère ou un autre sentiment fort. La thérapeute met alors le doigt sur ce sentiment de stress, fait revivre cette situation au patient pour le mettre dans un état d’hypnose. «Je remonte ensuite les étapes de son histoire, pour retrouver la première situation de stress qu’il a vécue», raconte-t-elle.
Lorsque le patient est sous hypnose, il permet l’accès à son inconscient, tout en restant réveillé. La thérapeute lui demande de décrire ce qu’il voit ou ressent. «Je suis un peu un détective qui doit trouver la clé de l’énigme et remonter à l’élément déclencheur», détaille-t-elle en prenant l’exemple d’une personne qui a eu un accident alors qu’il était âgé de 2 ans. «Durant l’accident, l’enfant a eu mal. Les adultes ont peut-être paniqué, l’ont soulevé de terre pour sa sécurité, ce que l’enfant a vécu comme un second traumatisme. Grâce à l’hypnose, le patient a la possibilité de revivre cette scène, mais surtout de dire aux personnes alors présentes ce qu’il a ressenti sur le coup et qu’il attendait du réconfort de leur part.» Cette démarche permet d’accepter les événements passés et de vivre avec.
Mélissa Hotz tire ensuite un bilan de l’expérience en notant ce qu’il y a à retenir: «Grâce aux phrases ‹j’ai appris que…› ou ‹je sais que…›, le patient arrive à intégrer une nouvelle réalité.» En exemple, la jeune femme prend l’addiction au chocolat. Grâce à un travail de recherche, elle a trouvé qu’un patient avait été placé en couveuse à la naissance et que le seul moment où il recevait des soins – de l’amour – c’était à l’heure du biberon. Il avait donc associé les choses sucrées à un substitut d’amour. Grâce à l’hypnothérapeute, il a pris conscience et intégré que «le chocolat ne crée pas de l’amour».
Les séances d’hypnose, anamnèse comprise, durent souvent deux heures. Mélissa Hotz aime bien voir ses patients au moins deux fois, pour évaluer la réussite de son entreprise. Si, a priori, «tout le monde est hypnotisable», certaines personnes annoncent clairement qu’elles ne sont pas d’accord de parler de tel ou tel événement. Ce qui complique un peu la tâche de la thérapeute. Cet automne, Mélissa Hotz propose quatre séances d’hypnose en groupe pour arrêter de fumer. Elle accepte entre six à 10 personnes. Cette prestation est proposée par l’Université populaire Bienne-Seeland.
Hypnose «C’est un état de conscience modifié, mais naturel. Chacun se met plusieurs fois par jour en état d’hypnose sans s’en rendre compte. Par exemple, lorsqu’on est très pris dans le travail et qu’on n’entend plus ce qui se passe autour de nous, qu’on est déconnecté du monde.»
Traitement Grâce à l’hypnose, Mélissa Hotz aide ses patients à arrêter de fumer, à perdre du poids, à vaincre leur timidité, à se débarrasser d’une phobie ou d’une addiction.
Méthode La thérapeute utilise principalement la méthode de la régression (et moins la suggestion) pour régler les problèmes. «Je cherche le traumatisme qui est à l’origine des maux pour ensuite le traiter à la source.» La suggestion permet à l’hypnothérapeute de suggérer un nouveau comportement aux patients, sans remonter dans le passé. Selon la jeune femme, les techniques se valent.
Informations Mélissa Hotz donnera quatre séances d’hypnose, en groupe, pour les personnes désirant arrêter de fumer, dans le cadre de l’Université populaire.
Marjorie Spart, Journal du Jura, 28 juillet 2014
Melhypno a fait peau neuve et est devenu Mental'O.
Le nom a changé, mais l’esprit reste le même… avec quelques nouveautés tout de même.