Dommages esthétiques liés au tabac

photo credit: ^riza^ via photopin cc

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Les séances de groupe à l’Université-Populaire débuteront ce vendredi, voici le dernier article sur le tabac consacré cette fois-ci aux dommages esthétiques liés au tabac et au vieillissement de la peau.

Un très grand nombre d’études cliniques et biochimiques ont montré que le tabac était responsable d’un vieillissement cutané qui se traduit par des rides précoces et une élastose du derme. En 1971, une étude clinique sur 1104 sujets a montré que les «pattes d’oies» étaient plus larges et plus profondes chez les fumeurs que chez les non-fumeurs.

L’apparition des rides et des signes de vieillissement chez les fumeurs est multifactorielle. Les rayons UVA et UVB activent la fumée de tabac ce qui aurait un effet phototoxique. La peau sèche des fumeur est probablement due à la diminution d’eau dans la couche cornée. Les fibres du tissu conjonctif sont également affectées par le tabac qui entraîne une diminution de la synthèse du collagène. Des produits toxiques contenus dans le tabac dégradent les structures fondamentales du derme et accélèrent la destruction des fibres élastiques qui donnent la souplesse à la peau. En outre, la fumée de cigarette est l’une des plus grandes sources exogènes de radicaux libres qui sont responsables de la mauvaise oxygénation des cellules. La peau se ride plus vite car l’inhalation de la fumée de cigarette contracte les vaisseaux sanguins, ce qui réduit le débit d’oxygène et de nutriments essentiels dans les tissus cutanés, ce qui la rend par conséquent plus fragile.

La peau cicatrise plus lentement car fumer réduit le flux sanguin dans la peau, ce qui diminue l’apport d’oxygène et de nutriments dans la plaie. Les risques d’infection post-opératoires augmentent donc aussi. Certains chirurgiens plasticiens demandent à leurs patients d’arrêter de fumer avant une intervention. En effet, des opérations de cancer du sein, par exemple ont montré qu’il y a un risque d’infection des cicatrices, de nécrose, d’épidermolyse.

A ces problèmes vous pouvez ajouter l’acné, le jaunissement des doigts, des ongles et des dents, la chute et le grisonnement plus précoces des cheveux.

Heureusement, la peau retrouve assez vite une certaine élasticité et le teint grisâtre disparaît après l’arrêt du tabac.

Si vous avez des questions ou souhaitez fixer un rendez-vous, n’hésitez pas à me contacter au 079 935 66 31 ou par mail à l’adresse info@melhypno.ch.

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Arrêter de fumer ça apporte quoi?

photo credit: -Vik- via photopin cc

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Les séances de groupe à l’Université-Populaire de Bienne approchent! Mais est-ce qu’arrêter de fumer apporte réellement quelque chose?

Après 8 heures le monoxyde de carbone est éliminé et l’oxygénation du sang revient à la normale, tandis que les risques d’infarctus du myocarde commencent déjà à diminuer.

Cela peut sembler banal mais après 24 heures, vous avez meilleure haleine et surtout le risque d’infections respiratoires, comme les bronchites et les pneumonies, commence à baisser.

1 semaine suffi pour que les sens du goût et de l’odorat s’améliorent. La respiration s’améliore, on tousse moins et on a davantage de souffle.

Au bout de 3 – 9 mois, la fonction pulmonaire est augmentée de 5 à 10% et après 1 année, le risque de maladies du coeur (par ex. infarctus) est réduit de moitié.

C’est seulement après 5 ans que le risque d’attaque cérébrale, de cancer de la bouche, de l’œsophage et de la vessie est réduit de moitié.

Le risque de cancer du poumon est réduit de moitié après 10 ans d’arrêt de tabac. Le risque d’accident vasculaire cérébral (« attaque » cérébrale) rejoint le niveau de risque des non-fumeurs.

Après 15 ans, le risque de maladies du coeur (par ex. infarctus) rejoint celui des non-fumeurs. La mortalité (toutes causes confondues) rejoint quasiment celle des personnes qui n’ont jamais fumé.

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Le tabagisme en quelques chiffres

Les séances de groupe que je donnerai à l’Université Populaire débuteront bientôt et j’ai pensé que le moment était bien choisi pour faire un point sur les effets du tabac sur votre santé et celle de votre entourage.

Le tabagisme en quelques chiffres

Chaque année, plus de 9’000 personnes meurent des suites du tabagisme, soit 15 % de l’ensemble des décès. C’est plus que la totalité des décès dus aux accidents de la route, aux meurtres, au sida, à la drogue ou aux suicides.

Un quart des personnes qui meurent des suites du tabac ont moins de 65 ans. D’ailleurs, 30 % des hommes et 8 % des femmes sont âgé entre 35 et 69 ans.

Le tabagisme est responsable de 90 % des cancers des poumons et seulement 13 % des personnes atteintes seront encore vivantes 5 ans après le diagnostique. Ca n’arrive qu’aux autres ? Pas si sûr : un fumeur sur deux meurt d’une maladie, très souvent longue et pénible, attribuable au tabagisme.

Qu’en est-il des petits fumeurs ? Nous croyons à tors que fumer 1 à 4 cigarettes par jour est anodin. Et pourtant, le risque, pour les petits fumeurs de mourir d’un infarctus ou d’une attaque cérébrale augmente de 50 %. Un homme a 3 fois plus de risques de mourir d’un cancer des poumons, une femme 5.

Tout le monde sait que fumer pendant la grossesse augmente le risque de mettre au monde un enfant avec une malformation congénitale. En revanche, saviez-vous que le risque de malformation de la main augmente de 30 %?

Et pour finir : messieurs, nous ne vous le dirons jamais assez, la consommation de tabac peut induire une baisse significative de l’érection… A bon entendeur…

Arrêter de fumer peut sembler difficile.

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L’hypnose a-t-elle été prouvée scientifiquement?

photo credit: Bemep via photopin cc

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Nous expérimentons tous l’état d’hypnose plusieurs fois par jour. Lorsque l’on est « dans la lune » notamment. C’est un état de conscience modifié qui se situe quelque part entre l’état de veille et de sommeil.

De nombreuses études ont démontré que l’état de conscience modifié existe bel et bien. Sous hypnose, la réalité est perçue et ressentie de manière différente et, en plus des changements comportementaux, une suggestion hypnotique entraîne des réactions neuronales. L’état hypnotique est connu, reconnu et étudié en psychologie ainsi qu’en neuroscience.

Grâce aux avancées de la neurologie les différentes phases d’activité du cerveau humain ont pu être étudiées. Ainsi les images prises par tomographie par émission de position (TEP) du cerveau ont montré que des zones différentes de celles de l’état de veille ordinaire, de sommeil ou de relaxation s’activent lorsque l’on est sous hypnose. La zone cérébrale du sens analytique critique est activée mais dominée et altérée par la zone cérébrale du rêve, de l’imagination, du processus de reconstruction et de la mise en mouvement.

En 1997, le Pr Stephen Kosslyn, du département de neurologie du Massachusetts General Hospital de Boston, et son équipe ont présenté à seize personnes une palette de couleurs échelonnées et une palette de dégradés de gris. Les réactions de leur cerveau étaient enregistrées par un TEP. Lorsque, sous hypnose, on demandait à chacune de ces personnes de « voir » en couleurs la palette de gris, c’était l’aire occipito-pariétale, l’une des zones de reconnaissance des couleurs, qui était activée : le cerveau avait donc réagi comme s’il voyait de la couleur à la place du gris, ce que demandait la suggestion.

Notre inconscient a accès à environ 85-90% des informations stockées, alors que nous n’en utilisons généralement que 10% en état conscient. L’hypnose permet donc de mobiliser les ressources nécessaires pour trouver des solutions à un problème.

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Se libérer du passé grâce au pardon

photo credit: symphony of love via photopin cc

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En thérapie, je rencontre beaucoup de personnes ayant vécu un moment dans leur vie où quelqu’un leur a fait du mal, physiquement ou moralement. Que cela ai était volontaire ou non, ce souvenir leur empoisonne la vie.

Dans les années 80, le pardon est devenu une notion populaire chez les thérapeutes qui le voient comme un moyen de se libérer d’émotions telles que la colère, l’anxiété et la dépression.

Alors pourquoi est-ce parfois si difficile de pardonner ? J’entends souvent des « explications » du genre

« Elle ne s’excusera pas, alors comment pourrais-je lui pardonner ? » ou « Pardonner ? Jamais je n’oublierai ce qu’il m’a fait ! ». Il me semble donc évident que certaines personnes comprennent mal le sens du mot pardon.

Ils s’imaginent peut-être que pardonner signifie se réconcilier avec la personne qui leur a fait du mal. Le pardon et la réconciliation sont peut-être bien lié, mais ne veulent pas dire la même chose. Imaginons ce qu’il se passerait si un ami proche vous faisait quelque chose de terrible avant de déménager à l’autre bout du monde, rompre tout contact avec vous ou pire, décéder. Auriez-vous encore la possibilité de lui pardonner ? Et qu’en est-il de la réconciliation ?

Le pardon est un processus que vous pouvez faire seul, alors que la réconciliation implique au moins deux personnes. D’ailleurs, la réconciliation est un processus plus complexe car il implique de rétablir le dialogue, exprimer sa douleur, écouter les remords de l’autre et reconstruire la confiance.

Lewis Smedes a écrit que pardonner signifie libérer un prisonnier et réaliser que ce prisonnier c’est vous. Garder en soi de la rancœur nous emprisonne, pardonner nous libère. C’est quelque chose que l’on fait pour nous-même. Pas pour les autres.

Il y a un autre mal entendu concernant le pardon : Est-ce que pardonner signifie oublier ? Est-ce que pardonner veut dire que l’on efface de notre mémoire le mal qui nous a été fait ?

Dans un de ses discours, Nelson Mandela a dit « les Sud-Africains doivent se souvenir du terrible passé, de façon à pouvoir le gérer, pardonner quand le pardon est nécessaire mais ne jamais oublier. En nous souvenant, nous nous assurons que plus jamais une telle barbarie ne nous meurtrira et nous supprimons un héritage dangereux qui reste une menace pour notre démocratie ».

Pardonner permet de se rappeler autrement, de façon à pouvoir avancer sereinement sans être bloqué par les ressentiments et l’injustice du passé.

Avant d’être prêt à se libérer, trois étapes doivent être franchies :

Tout d’abord, exprimez vos émotions ! La colère, la tristesse, la douleur doivent être reconnues, ressenties et acceptées. Même si vous n’êtes pas en mesure de les exprimer directement à la personne responsable de votre malêtre. Criez dans votre voiture, visualisez la personne en face de vous, sur une chaise vide et parler lui, écrivez tout ça sur une lettre : c’est égale, mais exprimez-vous !

Notre esprit a besoin de comprendre pourquoi. Même si la réponse ne nous plait pas et qu’on n’est pas d’accord avec, cela permet de donner un sens à la situation. Notre esprit continuera à chercher des réponses tant qu’il y aura des questions.

Troisièmement, il est essentiel de retrouver confiance en soi. Savoir que cela ne nous arrivera plus ou du moins qu’on fera notre possible pour que cela n’arrive plus.

Pour finir, pardonner signifie revenir sur un pied d’égalité avec la personne qui nous a blessé. Retrouver une certaine santé physique, un bien-être émotionnel. Ce n’est en aucun cas une preuve de faiblesse, bien au contraire.

Le chemin vers le pardon peut être long et difficile mais capital. Je travaille beaucoup là-dessus lors des séances d’hypnose et répond volontiers à vos questions ou à vos commentaires. N’hésitez pas à me contacter au 079 935 66 31 ou par mail à l’adresse info@melhypno.ch.

« La façon dont les gens vous traitent est leur Karma, la façon dont vous réagissez est le vôtre. » – Wayne Dyer

Régression métaphorique et hypnose

photo credit: Jason A. Samfield via photopin cc

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Il y a quelques temps, je vous expliquais les bienfaits de la régression en âge. En effet, retrouver l’élément déclencheur d’un comportement ou d’une angoisse peut s’avérer être très constructif et extrêmement libérateur.

Mais parfois, il est difficile de se « rappeler ». Soit parce que le souvenir est trop perturbant, soit parce qu’il n’y a finalement rien de bien concret à découvrir pour le moment. C’est pourquoi j’aime beaucoup travailler avec les régressions métaphoriques. Mais tout d’abord, qu’est-ce que c’est?

Certaines personnes parlent de régressions en vies antérieures. Personnellement, dans un contexte thérapeutique, je ne vois pas l’intérêt de débattre de la possibilité de la réincarnation. C’est une croyance qui est libre à chacun et de toute façon je n’irai jamais vérifier si les faits. Ce qui m’intéresse c’est ce que la régression vous apporte comme compréhensions et clés pour avancer. C’est pourquoi je préfère le terme régression métaphorique car cette approche s’adresse à tout le monde, que l’on croit ou non à la réincarnation.

Une régression métaphorique permet de mieux comprendre un problème en l’examinant à travers une autre histoire que la notre. Un peu comme dans un rêve ou au cinéma.

Comme notre subconscient « filtre » et ne laisse passer que les informations que nous sommes capable de gérer, il arrive qu’il bloque tout : rien ne passe, aucun souvenir. Il y a plusieurs explications à cela.

Peut-être que nous ne sommes simplement pas prêts. Par exemple, il est parfois difficile d’admettre que nos parents nous ont fait souffrir, d’une façon ou d’une autre. Ou alors, notre éducation nous a appris que quoi qu’il arrive nos parents sont parfaits : interdiction d’admettre qu’ils aient fait, consciemment ou non, quelque chose de blessant. La victime d’une agression aura aussi peut-être du mal à revivre un événement traumatisant car « affronter» l’agresseur une seconde fois est tout bonnement impossible à ce moment. Bref, notre éducation ou notre vécu fait qu’il est délicat d’aller revivre certains épisodes de notre vie. Une régression métaphorique donne la possibilité de comprendre la situation en la regardant sous un autre angle tout en mettant de la distance : « Ce n’est pas vraiment moi »

Une autre utilisation très efficace des régressions métaphoriques est pour le traitement des phobies et des angoisses. Prenons l’exemple d’une personne qui souffre d’arachnophobie, phobie souvent banalisée mais qui pose problème à bon nombre d’entre-nous. Ici, les araignées sont en général inoffensives et mesurent quelques (bons) millimètres. Et pourtant pour un phobique, ce sont des monstres qui pourraient bondirent sur lui, paralysé à quelques mètres de « ça ». Quoi de plus irrationnel ? Il est parfois très difficile d’exprimer ce que l’on ressent dans un moment de panique. « C’est comme si quoi ? » je demande à mes clients. La régression métaphorique permet de vivre l’expérience avec des paramètres « logiques », une façon d’exprimer son ressenti dans un contexte où la peur est justifiée. C’est un peu le même principe avec la gestion des douleurs, comme les migraines : la régression métaphorique permet de mettre des mots sur les sensations éprouvées.

C’est un magnifique travail de compréhension, d’acceptation et de guérison de l’esprit.

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Craintes et préjugés sur l’hypnose

photo credit: ArtySil via photopin cc

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Comme je l’ai expliqué dans l’article précédant, l’hypnose thérapeutique est bien loin des clichés de l’hypnose de spectacle. Il n’empêche que certains préjugés restent ancrés dans nos esprits et des peurs s’installent. Beaucoup de clients me demandent s’ils risquent de rester coincé dans un état d’hypnose, s’ils sont soumis à ma volonté ou si je pourrais le forcer à faire quelque chose contre leur gré. Encore une fois : non, les hypnothérapeutes ne sont pas des manipulateurs ou des magiciens qui prennent le contrôle des gens en un claquement de doigt. Dans cet article, je vais reprendre quelques questions fréquentes mais qui me semblent essentielles.

Est-il possible de rester coincé dans un état d’hypnose ?  L’état hypnotique est un état naturel, proche du sommeil. Pourtant, sous hypnose on ne dort pas. C’est pourquoi on parle d’état de conscience modifié : on entend le thérapeute, on peut lui parler, on peut bouger et même ouvrir les yeux. Il y a bien entendu un facteur de volonté venant de la personne hypnotisé : si elle ne souhaite pas/plus rester dans cet état, elle en sortira d’elle-même. De plus, quel intérêt aurait un thérapeute à vous garder sous hypnose pour une durée indéterminée ?

Est-ce que je risque de révéler involontairement un secret ? L’hypnose n’est pas un sérum de vérité. Comme vous entendez ce qui est dit et que vous savez ce que vous répondez, il n’y a pas vraiment de risque de ce côté-là. Bien sûr, tout ce qui est révélé durant une séance est confidentiel ! Il s’agit d’une thérapie, pas d’un interrogatoire. Mon but n’est pas de découvrir des scoops, mais d’aider mes clients à atteindre leurs objectifs.

Être sous hypnose signifie-t-il que l’on est soumis ? Pas du tout, au contraire. C’est la personne qui décide si les suggestions faites par le thérapeute lui conviennent et si elle les accepte. J’avoue que parfois des clients me donnent du fil à retordre. Je dois essayer autrement, reformuler mes phrases, chercher d’autres approches avant d’arriver à trouver les mots qui leur sont justes. C’est au thérapeute de s’adapter.

Est-ce que je perds le contrôle? Sous hypnose, vous ne feriez rien de plus qu’en étant « éveillé ». Imaginons qu’on vous ordonne d’ouvrir la fenêtre et de sauter. Le feriez-vous ? Non. Votre conscient, le rationnel, sait que ce n’est pas quelque chose que vous voulez. Même si sous hypnose c’est au subconscient que l’on s’adresse, le conscient est là, un peu en retrait certes, mais il est là et veille sur vous. Au moment même où on vous demanderait de faire quelque chose d’insensé, le conscient reprendrait sa place, ce qui vous ferait sortir d’hypnose.

Seuls les faibles d’esprits peuvent être hypnotisés ! Absolument pas. Il existe plusieurs méthodes d’induction différentes : relaxation, pont émotionnel, etc. Il y en a pour tous types de caractères. D’ailleurs, comme je l’ai expliqué dans l’article précédant : nous sommes tous hypnotisables.

Si vous avez des questions ou souhaitez fixer un rendez-vous, n’hésitez pas à me contacter au 079 935 66 31 ou par mail à l’adresse info@melhypno.ch. J’y répondrai volontiers.

Sommes-nous tous hypnotisables?

 

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Dernièrement, TF1 proposait une émission mettant en scène le célèbre hypnotiseur canadien Messmer et une brochette de stars prêtes à se faire hypnotiser. Mais est-ce qu’il lui suffit vraiment de claquer des doigts pour nous faire faire n’importe quoi ? Bien que nous soyons tous hypnotisables et que l’état d’hypnose soit naturel, un simple «dormez» ne suffira pas nécessairement à nous faire tomber comme des mouches. Cela dit Messmer a raison: nous sommes tous hypnotisables. Toutefois, certains paramètres sont à prendre en compte.

Tout d’abord notre volonté: si au plus profond de moi (que ce soit à un niveau conscient ou inconscient) je ne souhaite pas être hypnotisé, même le plus grand hypnotiseur aura du mal à le faire. Il est impossible d’hypnotiser une personne contre son gré.

Curieusement, les personnes souhaitant trop être hypnotisées auront aussi tendance à ne pas y arriver car elles seront trop occupées à essayer, alors que l’état d’hypnose est un état où notre esprit doit être calme et détendu.

Il arrive aussi qu’il y ai un blocage simplement parce qu’il y a une peur ou un doute. Par exemple, quelqu’un qui n’a jamais fait d’hypnose pourrait avoir des questions comme «est-ce que je peux rester bloqué en hypnose?».  C’est pourquoi il est important de poser ses questions avant de débuter. Pour ma part, une partie du premier entretien consiste à répondre à toutes ces questions afin de rassurer mes clients sur le déroulement d’une séance. Aussi, si le subconscient estime que le conscient n’est pas prêt à découvrir telle ou telle chose, il se bloquera.

Une fois que l’on a expérimenté consciemment l’hypnose, il est toujours plus facile de retrouver cet état. Mais là encore, cela ne veut pas dire que cela fonctionnera à chaque fois. Le contexte ne sera probablement pas le même que la fois précédente. Peut-être que le lieu n’est pas rassurant ou que l’hypnotiseur n’inspire pas confiance. Bref, si quoi que ce soit est perçu comme étant «dangereux», entrer en hypnose s’avérera difficile voir impossible.

Dans un cas comme dans l’autre, c’est notre subconscient qui veille sur nous et nous protège. Il n’y a donc aucune inquiétude à avoir: nous sommes tous hypnotisables mais pas n’importe où, n’importe quand.

Mais alors comment ces spectacles marchent-ils? Pourquoi se «ridiculiser» en publique pour amuser la galerie? Les artistes ne choisissent pas les personnes qui monteront sur scène au hasard. Ils procéderont tout d’abord à une série de testes sur le publique (doigts collés, lévitation du bras, etc.) qui leur permettra de déterminer qui est réceptif. Quelqu’un qui «joue le jeu» à ce moment-là, sera plus enclin à le faire ensuite. Pourquoi? Déjà parce qu’il y croit. Ensuite, il est toujours possible de (se) dire qu’il était impossible de résister aux suggestions faites par l’hypnotiseur. Mais là encore, il n’est pas possible de forcer quelqu’un à agir contre son gré ou aller contre ses convictions. Imaginons que, lors d’un spectacle, on demandait aux participants de se visualiser sur un champ de bataille en train de tirer sur les soldats ennemis. Une personne qui milite contre les armes à feu, par exemple, risque de sortir de cet état de transe car cela va contre ses convictions alors que les autres le vivrons simplement comme un jeu.

Nous expérimentons tous l’état d’hypnose plusieurs fois par jour. Lors que nous sommes très concentré sur une tâche et que tout ce qui se passe autour de nous «disparaît», lorsque l’on voyage dans sa tête, qu’on se plonge dans un livre ou un film.  Cet état est facile à reproduire et très agréable. Je travaille dans un but thérapeutique et non de spectacle. Je laisse donc mes clients décider du rythme auquel ils souhaitent avancer et bien entendu ce qu’ils souhaitent travailler.

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Régression en âge et hypnose

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Déjà lors de notre vie intra-utérine, notre cerveau enregistre et stock chaque événement, sensation et émotion vécu ou ressenti. Bien sûr, nous ne pouvons pas garder consciemment en mémoire chaque instant de notre vie : notre cerveau ferait un burn-out. Il sélectionne donc ce qui lui semble important, ou du moins nécessaire, à long et court terme.

Notre mémoire est comme une grande armoire d’apothicaire où chaque tiroir contient un souvenir. Certains tiroirs sont faciles d’accès et régulièrement utilisés, d’autres le sont moins. Sous hypnose, il est possible d’aller rechercher tous les souvenirs que notre conscient ignore.

Durant notre enfance, nous vivons toutes sortes d’événements bouleversants qui marquent notre mémoire. Plus tard, cela pourra avoir des effets sur notre personnalité tels qu’un manque de confiance en soi, de la culpabilité, un mauvais rapport au corps, des phobies ou de la colère par exemple.

En hypnose, lors d’une régression en âge, nous découvrons l’évènement initial de sensibilisation (EIS), le premier événement où nous avons ressenti une certaine émotion. Avec le recul, une réaction d’adulte, qui semblait être injuste ou terrifiante à l’époque, peut s’avérer être finalement assez anecdotique, ou simplement mal interprétée car nous étions trop petit pour la comprendre. Bien sûr, il peut aussi s’agir de traumatismes plus importants que notre conscient a préféré mettre de côté pour se protéger. Quoi qu’il en soi, ces événement créés en nous une réaction émotionnelle.

Vers l’âge de 7 ans, nous avons déjà expérimenté au moins une fois chacune des huit émotions de base (peur, colère, joie, tristesse, confiance, dégoût, anticipation et surprise). Ces émotions peuvent s’exprimer à différents degrés d’intensité et même se combiner entre elles pour créer des émotions nouvelles. Ainsi, l’amour est un mélange de joie et de confiance, la crainte est un mélange de peur et de surprise.

En prenant conscience de l’EIS et grâce au recul et à la compréhension de l’adulte que nous sommes aujourd’hui, nous pouvons, non pas effacer ou changer l’événement, mais le comprendre et en tirer les apprentissages qu’il nous a apporté. Il s’agit d’un travail très intense et profond avec notre enfant intérieur, cette partie de nous qui est resté marquée au niveau instinctif de l’enfant que nous avons été.

Je pratique les régressions en âge par l’hypnose dans mon cabinet à Bienne.

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Séances de groupe pour arrêter de fumer

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Chaque fumeur s’est un jour dit qu’il voudrait arrêter de fumer et pourtant cela paraît parfois si difficile. Les motivations ne sont pas toujours les bonnes et la peur de ne pas y arriver, entre autres, sont souvent un frein. Lorsque l’on est sous hypnose, nous nous adressons au subconscient, cette partie de nous qui a peur de changer et qui provoque divers blocages. Grâce aux suggestions positives, le subconscient peut être rassuré et les mécanismes de ce dernier peuvent être alors reprogrammés pour permettre à la personne d’atteindre son objectif plus facilement.

Je donnerai des séances de groupe à l’Université Populaire de Bienne quatre vendredis, du 14 novembre au 5 décembre 2014.

La première séance débutera par une introduction à l’hypnose, pour mieux comprendre de quoi il s’agit et comment cela fonctionne. L’hypnose peut fasciner ou inquiéter, il est donc important que les participants soient à l’aise avec le concept. Suite à cela nous débuterons les séances d’hypnose.

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