Amener l’hypnose au bureau
Amener l’hypnose au bureau pour se recentrer, recharger ses batteries ou encore se mettre « dans une bulle ». Qui veut essayer?
Amener l’hypnose au bureau pour se recentrer, recharger ses batteries ou encore se mettre « dans une bulle ». Qui veut essayer?
Y a-t-il une différence entre auto-hypnose et méditation et si oui, laquelle? Certaines de leurs similitudes prêtent parfois à confusion.
Pourquoi apprendre l’auto-hypnose peut s’avérer être utile sans votre vie au quotidien et dans quel contexte s’applique-t-elle?
job via photopin (license) » width= »641″ height= »427″> photo credit: Sole Treadmill job via photopin (license)
Il y a tout juste deux ans, j’ai fait un bref passage au chômage. Même si l’expérience fut brève, elle n’en a pas été moins perturbante. Je ne m’y attendais pas, c’était injuste et effrayant. Ca ne faisait pas partie de mon plan et je me sentais perdue.
Après le choc du licenciement, il y a eu la montagne administrative pour l’inscription au chômage. Des pages et des pages de formulaires à remplir, des justificatifs à fournir, des calculs incompréhensibles pour savoir à quoi j’aurai droit et quand, suivi de pénalités tombées de je ne sais où. Par chance, les rapports avec ma conseillère au chômage étaient relativement bons et je n’avais pas trop de comptes à lui rendre. Mais je sais que ce n’est pas toujours le cas et que cela peut être difficile.
En plus de ressentir l’échec personnel, je commençais très vite à ressentir les effets de l’échec social. Au lieu de me lancer un simple «Salut, ça va?», certaines personnes me disaient «Alors, toujours au chômage?». J’avais honte et de moins en moins confiance en moi.
Heureusement, tout ceci n’a duré que quelques mois. J’étais bien soutenue et entourée par ma famille et mes amis. Mais j’ai quand même été blessée, affaiblie. J’étais anxieuse et me sentais incompétente.
Le chômage nécessite une attention particulière. Pour reconstruire l’estime et la confiance en soi d’une part mais aussi pour trouver et garder la motivation dans la recherche d’emploi.
Si vous êtes dans cette situation, cela peut aussi être le moment de faire le point, trouver ce que vous souhaitez réellement faire dans votre vie ou même vous lancer un nouveau challenge, entreprendre une formation, etc.
Les outils d’hypnose que je propose vous aideront à retrouver le calme et la confiance, mais aussi à identifier vos forces, vos qualités et vos attentes envers l’avenir.
L’apprentissage de l’auto-hypnose vous permettra de vous focaliser sur ce que vous avez à faire et à mieux gérer le stress lors d’un entretien d’embauche.
Vous avez le droit de vivre cette expérience dans la paix, avec la conviction que cela est temporaire et que vous méritez le job parfait pour vous.
Dans un de mes premiers articles sur ce blog, j’ai essayé de répondre à la question « sommes-nous tous hypnotisables? ». C’est une question qui revient régulièrement. C’est même une des premières choses que l’on me demande. Parfois, la personne rajoute même « moi je ne suis pas réceptif à l’hypnose ». Et pourtant, si.
L’hypnose est un état connu depuis des siècles et reconnu par le monde scientifique. En fait, dire que l’on n’est pas réceptif à l’hypnose revient à dire que l’on n’est pas réceptif au cinéma. Peut-être que l’on n’est pas réceptif aux comédies romantiques, cela ne veut pas dire qu’un bon thriller ne nous emballera pas. C’est pareil avec l’hypnose, il y a plusieurs façon d’induire cet état.
Ce qui nous mène à la question suivante: sommes-nous tous hypnotiseurs? Avons-nous tous la capacité à entrer soi-même en hypnose ou alors guider quelqu’un vers cet état? C’est vrai, puisqu’il ne s’agit pas d’un pouvoir magique mais bien d’une technique, tout le monde devrait être capable de l’induire, n’est-ce pas? Hé bien oui, c’est vrai: nous en sommes tous capables.
Attention, même si tout le monde est capable d’apprendre à faire des tours magie, cela ne veut pas dire qu’il est magicien. C’est pareil avec l’hypnose. Mais quand même, ça s’apprend. D’ailleurs, beaucoup le font déjà spontanément, sans forcément s’en rendre compte. Regardez les parents qui racontent une histoire à leurs enfants. Je me rappelle, quand j’étais petite, mon père nous installait à côté de lui sur le canapé et nous lisait une histoire le soir avant d’aller au lit. Il y mettait tellement d’intonations, de murmures et de silences, qu’on en oubliait le temps passer. Même les murs autour de nous disparaissaient pour nous laisser entrer dans un autre monde. On glissait sans s’en rendre compte dans nos rêves à nous. Mission accomplie. C’est ça aussi l’hypnose, ce moment où l’on glisse de l’état d’éveil vers le sommeil. Mais savait-il qu’il faisait de l’hypnose?
Un autre souvenir de mon enfance lié à l’hypnose me ramène à un camp de ski. Un des moniteurs s’amusait à jouer les hypnotiseurs et faire, entre autre, une lévitation du bras. Un de nous se tenait debout face à lui, les yeux fermés et les bras le long du corps. Le moniteur touchait du bout des doigts les mains du gamin en lui suggérant qu’il avait des centaines de ballons très légers attachés à ses mains qui commençaient à se soulever légèrement, tranquillement alors que les ballons montaient de plus en plus haut dans le ciel. Et comme par magie les bras s’élevaient, ils suivaient le mouvement. On a ensuite essayé entre nous, parfois ça marchait, parfois non. Observer son bras s’élever sans que le mouvement soit fait consciemment était une sensation géniale.
Vous avez certainement aussi déjà vécu ça. Peut-être avec un professeur qui a su vous captiver en cours, un ami passionné par je-ne-sais-quoi et qui partage son enthousiasme avec vous, vous prendre au jeu avec un enfant et en oublier le temps passer, etc.
Dans ces moments on parle d’un état hypnotique plutôt que d’hypnose au sens propre, puisqu’il est induit plus ou moins involontairement. Donc, encore une fois, si nous sommes tous capables d’induire l’état hypnotique involontairement, nous sommes donc bien tous capables d’être des hypnotiseurs. Certains son juste plus doués que d’autres… 😉
photo credit: Thomas Hawk The Nights and Lights of South Beach via photopin (license)
On le sait, la cigarette tue, ça coûte (très) cher, ça sent mauvais et l’odeur s’imprègne partout. Bref, difficile de comprendre ce qui pousse les fumeurs à le rester. Et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer.
Si, si. Elle vous apporte bien quelque chose. Ou du moins c’est ce qu’une partie de vous, votre inconscient, croit. Sinon, vous ne fumeriez tout simplement pas.
Je reçois régulièrement des personnes désireuses d’abandonner cette mauvaise habitude et lorsque je leur demande ce qui leur plait dans la cigarette, ils me regardent avec des grands yeux et s’exclament : « Mais rien ! Justement… ». Mais alors qu’est-ce qui les poussent à fumer malgré tout ? En creusant un peu (même pas tant que ça), on découvre vite « l’utilité » de la cigarette : ça occupe, déstresse, il y a ce côté social, etc.
Il y a les cigarettes dites « habituelles », associée à certains moments ou situations (un café avec une cigarette, par exemple) et les cigarettes dites « émotionnelles ». Certaines sont plus faciles à lâcher que d’autres.
Si vous avez déjà essayé d’arrêter, on vous a certainement dit qu’il était question de volonté. Malheureusement, même si effectivement il faut avoir envie d’arrêter, la volonté a elle seule ne suffit pas puisque ce qui vous pousse à fumer vient de votre inconscient. Et nous savons que c’est lui qui est à l’origine de nos actes. La volonté vient bien après.
Une autre question intéressante est de savoir ce qui retient les personnes d’arrêter. Qu’est-ce qui vous fait peur: prendre du poids, devenir irritable ou peut-être encore plus stressé? Il y a aussi nos croyances, la fameuse petite voix dans notre tête qui dit « tu n’y arriveras jamais », peut-être l’entourage qui ne nous soutient pas comme on l’aimerait ou au contraire nous étouffe de suggestions et remarques qu’on ne lui a pas demandé.
Je crois sincèrement que le moment idéal n’existe pas, mais il est vrai aussi que parfois, ce n’est effectivement pas le bon moment pour ce lancer dans un processus de changement.
Bien sur, vous pourriez vous forcer à arrêter, utiliser des patches, etc. Mais c’est précisément comme cela que vous allez vous frustrer et agresser votre inconscient. Rappelez-vous: il a besoin de la cigarette, elle lui apporte du plaisir et une certaine forme de bien-être, comble un manque émotionnel. Retirez-lui ça et il trouvera un moyen de compenser (en mangeant par exemple) ou deviendra particulièrement irritable. Hé oui, vous pouvez essayer de le dompter, mais ce sera toujours lui qui dirigera l’ensemble de votre vie.
Puisque justement nos comportements prennent place dans notre inconscient, c’est à ce niveau qu’il faut agir. Je disais plus haut qu’il n’était pas seulement question de volonté. En travaillant avec lui pour arrêter, sans créer de stress ou de frustration, vous ferez de votre inconscient votre allié et arrêter ne sera pas un rapport de force entre votre conscient et votre inconscient.
C’est à cela que sert l’hypnose: accéder à l’inconscient et travailler directement avec lui. N’oubliez pas que ce qu’il veut c’est que vous soyez heureux!
photo credit: Trekpedition.Com Kathakali is all about expressions via photopin (license)
Vous vous rappelez, quand enfant vous êtes monté sur le plongeoir de la piscine et vous êtes retrouvé tiraillé entre l’envie et la peur de vous jeter dans le vide?
Les personnes qui viennent me voir en thérapie ont certainement remarquées que je partage volontiers mes expériences personnelles quand cela peut leur servir. Je ne pense pas être une thérapeute moralisatrice ayant la science infuse. Au contraire, je me remets continuellement en question, je travaille beaucoup sur moi-même, accompagnée par d’autres thérapeutes quand j’en ressens le besoin. Parfois, je prend moi-même ce rôle en me challengeant.
Il y a 6 ans, je suis partie voyager seule en Amérique latine. Pour beaucoup de personnes cela correspondait à une année de vacances, de fêtes et de plages. Pour moi cette année a été un véritable défi. Jusque-là j’étais très attachée à ma petite routine, j’étais dans le contrôle, submergée de peurs, figée sur place. Et puis il y a eu une envie, un besoin. Et si je partais, loin, très loin. Pas pour travailler et m’enfermer dans une nouvelle routine rassurante, non. Partir pour détruire toutes les barrières autour de moi, tous les repères, toutes les routines. Partir affronter mes peurs de solitude et d’échec, tout ce qui jusque-là me faisait rester sagement chez moi.
Cette année a été une de plus belle et des plus intense à la fois. Avec des hauts et des bas émotionnels, ponctués de merveilleuses rencontres qui m’ont, chacune à leur façon, poussée à avancer et me dépasser. Mais aussi des moments de solitude terrible qui m’ont obligée à réveiller une partie de moi qui ne s’était jusque-là jamais manifestée. Une facette que je croyais inexistante car cachée par mes peurs. Seulement parfois, on ne peut pas se permettre le luxe de rester figé par la peur. On doit avancer, on doit réagir, on doit prendre tel ou tel bus de nuit, même si c’est déconseillé, pour arriver à un des plus beaux endroits au monde. Avancer. Toujours. Parce que rester sur place à penser à tout ce qui pourrait arriver de mal est juste absurde. C’est donner à la peur la chance de nous paralyser.
Je n’ai jamais rien fait d’idiot. Je ne me suis jamais mise en danger volontairement durant se voyage. Je suis simplement allée de l’avant, même si cette petite voix terrifiée résonnait dans ma tête.
Cette partie de moi qui est apparue après quelques temps, je la définirait comme une sorte d’aventurière, courageuse, curieuse, qui répond « Oui ! allons-y ! » quand la peur dit « Non, non, non! imagine ce qui pourrait se passer ». Mais oui, c’est exactement ça : qu’est-ce qui pourrait bien se passer? Tu n’es pas curieuse? Tu ne veux pas savoir?
Cette rencontre avec mon moi intérieur a certainement été, des toutes les rencontres sur la route, une des plus belles, des plus intenses, des plus rassurantes. J’ai appris que je pouvais compter sur moi-même, veiller sur moi-même sans me barricader chez moi de peur de ce qui pourrait arriver.
Cinq ans plus tard, je réalise que je suis à nouveau bien installée dans ma petite routine rassurante. Mes peurs commencent à me submerger à nouveau, formant autour de moi une bulle dans laquelle j’ai parfois du mal à respirer. Je réalise que l’aventurière en moi sommeil de nouveau. Je ne l’ai probablement pas assez nourrie, l’ayant prise pour acquise. J’ai donc décidé qu’il était grand temps de ressortir de ma jolie petite zone de confort, de cette bulle de sécurité illusoire et de contrôle.
J’ai pris un billet d’avion pour l’Inde, probablement le pays qui me faisait le plus peur à l’idée d’y voyager seule. Une fois encore il a fallu me pousser pour me lancer, comme quand on prend son courage à deux mains et qu’on saute du plongeoir. Elle était là, bien vivante et en alerte, cette aventurière. Et même si cette expérience a été encore une fois pleine de hauts et de bas, de paradoxes et de rencontres, c’est surtout ces retrouvailles avec ce moi intérieur que je ramène.
Mes peurs, quelles qu’elles soit, m’accompagnent depuis longtemps. Et cette petite voix continuera de murmurer ses craintes à mon oreille. A moi de lui rappeler qu’elle se trompe et que je suis capable, en continuant d’entretenir l’aventurière en moi afin qu’elle ne sommeil pas.
Peut-être bien que la vie de tous les jours n’est pas aussi intense que lorsqu’on part à l’autre bout du monde. Pourtant dans notre quotidien, ce sont bien souvent nos peurs qui, de manière plus subtile, dictent nos actes et nous font croire que nous ne pouvons pas ou ne devons pas.
Elles nous limitent, pour nous protéger, mais parfois elles nous empêchent de vivre pleinement et de découvrir de nouveaux potentiels. Je tâcherai de ne plus l’oublier. Et vous?
Une des questions que l’on me pose souvent en tant qu’hypnothérapeute concerne la manipulation: «Est-ce vous pouvez me faire faire tout est n’importe quoi à n’importe qui? ». Je vois dans le regarde de la personne de la peur mais aussi de la fascination. Je décèle même un peu de déception lorsque je dis qu’il est impossible de pousser quelqu’un à faire quelque chose sous hypnose qu’il ne ferait pas autrement.
Malgré le nombre d’hypnotiseurs qui ont affirmé (ou affirment encore aujourd’hui) que c’est le cas, il n’y a en réalité aucune preuve. En 1974 un groupe de psychologues connus pour leurs recherches sur l’hypnose ont fait une expérience pour en avoir le cœur net. Ils ont voulu savoir si des personnes hautement motivées (mais pas sous hypnose) répondaient de la même façon à des suggestions que des personnes hypnotisées. La conclusion était que oui : l’hypnose n’est pas plus nécessaire que la motivation pour obtenir une réponse positive à la suggestion.
Il est vrai de dire cependant que l’hypnose pourrait augmenter le contrôle social que l’on peut avoir sur une personne. Cela dit, ce phénomène peut être observé dans d’autres contextes, avec l’alcool par exemple, où la personne a certains comportements qu’elle n’aurait pas en temps normal. En hypnose, on peut aussi attribuer ce changement soudain de comportement à l’importance accordée tant au mot «hypnose» qu’à l’hypnotiseur, plutôt qu’à l’hypnose elle-même.
La confusion vient peut-être du fait que l’état d’hypnose augmente la suggestibilité, un phénomène que l’on retrouve souvent dans les situations de manipulation. Toutefois, l’hypnose n’est pas le seul moyen d’augmenter la suggestibilité. Selon Spiegel et Spiegel (2004), il y a trois moyens de mettre une personne dans un état de haute suggestibilité : La séduction (au sens large), la coercition (contrainte) et l’hypnose. Et si ces moyens d’arriver à une suggestibilité élevée sont différents, ils ont une conséquence directe sur la liberté de la personne. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’hypnose laisse le plus de liberté à la personne (c’est elle qui choisit/accepte d’entrer et sortir de cet état), alors que les deux autres se font malgré elle.
L’hypnose est composée de trois « ingrédients » indispensables :
Un exemple parfait où ces trois conditions sont présentes est le cinéma. En principe, on décide d’y aller de son plein gré. C’est une action volontaire (consentement). Lorsqu’on entre dans la salle, qu’on s’assied et que les lumières se baissent notre attention se focalise sur l’écran et ce qui y est projeté, oubliant le temps qui passe et le monde autour de nous (changement de focus). L’espace d’un instant, nous mettons de côté ce que nous savons, croyons ou même pensons pour plonger complètement dans l’histoire. Même si au fond de nous on sait que c’est faut, on se laisse guider par les acteurs (suggestion).
La séduction n’implique pas forcément attirance sexuel. On peut-être séduit par la façon dont quelqu’un parle ou par ce qu’une personne a et que l’on rêverait d’avoir. Quand on est amoureux, on est séduit par l’autre dans son ensemble. Dans ce cas on ne voit plus que le bon côté de la personne, le reste devient imperceptible. Notre esprit critique se réduit, tout est magnifique. On le dit souvent « l’amour rend aveugle ».
Définition wikipedia: Action exercée contre quelqu’un pour le forcer à agir d’une certaine façon.
Il s’agit là d’une relation basée principalement sur la peur et/ou la culpabilité. Ces deux émotions sont très puissantes et interfèrent fortement avec la liberté de penser. C’est quelque chose de l’on retrouve régulièrement dans les sectes. Les personnes victime du syndrome de Stockholm ou de maltraitance sont également dans ce genre de relation. La victime perd peu à peu le sens de la réalité et de l’estime de soi, l’esprit critique se réduit et la rend très suggestible envers son agresseur.
La plupart du temps la manipulation est basée soit sur la coercition soit la séduction, parfois même un mélange des deux. Ce qui dans les deux cas réduit fortement l’esprit critique.
Même si l’hypnose a aussi cet effet, elle est basée sur la confiance et la liberté. La personne sous hypnose se laissera aller et deviendra alors plus suggestible. Elle répondra aux suggestions faites par l’hypnotiseur, se prendra au jeu toujours en sachant, quelque part au fond d’elle qu’elle pourra en ressortir si et quand elle le souhaite.
La différence entre la manipulation psychologique et l’hypnose réside bien là: l’état d’hypnose est un état réversible. Personne ne peut rester bloqué en hypnose et chacun est libre de vivre cette expérience ou non.
En thérapie, il n’y a aucun intérêt à manipuler quelqu’un. Au contraire, le but de l’hypnothérapie est de donner accès à la personne à ses propres ressources pour trouver des solutions adaptées à ses besoins.
Si vous avez des questions, des remarques ou souhaitez prendre un rendez-vous, n’hésitez pas à me contacter.
Je ne suis pas quelqu’un du matin. Je me lève toujours le plus tard possible, quitte à devoir courir pour arriver à l’heure au travail. Et je ne prends que très rarement le temps pour boire un café avant de partir de chez moi. Pourtant j’admire ces personnes qui commencent leur journée en s’accordant un peu de temps pour elles, que ce soit avec un peu de yoga ou simplement un petit déjeuner tranquil. Ca m’a toujours fait envie: commencer la journée du bon pied.
Un peu de méditation pourquoi pas? Allez! Demain matin je commence! Mais bon, soyons honnête, l’idée de me tirer hors de mon lit douillet une demie heure avant le réveil habituel n’a plus le même charme à 6h du mat’ que la veille au soir.
On est vite tenté de laisser tomber quand on se met la barre trop haut et qu’on remarque qu’on est incapable de se tenir à cette nouvelle routine. Le truc pour réussir, c’est de commencer petit.
Il y a un mois, j’ai lu un article sur MindBodyGreen qui présentait un petit rituel du matin de 10 minutes super simple et très efficace. En plus, il s’avère qu’elle peut être faite au lit (en partie), pas besoin donc de sortir de sa couette tout de suite.
Cela fait un mois maintenant que je fais cet exercice tous les matins. Aussi surprenant que cela puisse paraître, je me “réjoui” (toute proportion gardée) d’entendre mon réveil sonner en sachant que j’ai ces 10 petites minutes pour moi. Force est de constater qu’ensuite je passe des journées plus agréables, moins stressantes. Je partage donc avec grand plaisir cela avec vous! Ce qui suit est traduit directement de l’article MBG.
Je suis sûre que je ne suis pas la seule à vivre des matins stressants et mouvementés. En général la journée qui suit est sur le même ton… Essayez ce rituel matinal et passez une belle journée!
Bien que j’utilise l’hypnose depuis plusieurs années, je reste fascinée par son efficacité et les effets positifs qu’elle peut avoir. Je trouve magnifique qu’une technique aussi simple puisse faire toute la différence dans un moment stressant ou difficile, lorsque l’on sait comment l’utiliser.
Cela peut sembler un peu naïf de croire qu’un moment désagréable puisse être vécu paisiblement, simplement en faisant un simple exercice d’autohypnose. Et pourtant, je peux en témoigner personnellement.
Depuis ce printemps une de mes dents me fait terriblement souffrir. Le dentiste a tout fait pour soulager cette douleur, malheureusement sans succès. La semaine dernière, je n’y ai pas échappé : je suis passé par la case « traitement de racine ». Une opération que j’ai déjà subie il y a quelques années à l’étranger et qui m’a laissé le souvenir d’une intervention longue et extrêmement pénible.
J’arrive donc au cabinet avec une boule au ventre et mes craintes sont confirmées par le dentiste : « ça va faire mal ! ». Toutes les conditions sont réunies pour que les choses se passent mal. C’est bien connu, lorsque tout suggère que ça sera douloureux, ça ne peut que le devenir.
Après une première anesthésie, suivie d’une tentative infructueuse de fraisage, le dentiste me rassure en me disant « parfois il faut deux piqûres » et hop, on recommence. Sauf que non, ça fait toujours atrocement mal. Un peu désespéré, il me fait une troisième anesthésie. Je précise que je suis une ancienne phobique des aiguilles et même si je ne panique plus en voyant la seringue si proche de mon visage, je ne me sens plus très à l’aise. De plus, je n’ai jamais bien supporté les produits anesthésiants, mon cœur bat la chamade, ma gorge se serre et mes mains tremblent. Je sens la peur monter, accompagnée des souvenirs de la première opération et d’idées du genre “l’anesthésie n’a aucun effet sur moi, je vais souffrir le martyr, il va finir par m’arracher la dent!”.
Juste avant que la panique m’emporte, j’ai eu le réflexe de me demander ce que je conseillerais à un de mes clients. Je me suis rappelé du mudra où l’on joint le pouce et le majeur, accompagné de quelques respirations profondes. La peur à tendance à nous faire décoller, à perdre la notion du réel. Le simple fait de se reconnecter au monde physique permet de se couper de ses pensées délirantes et sortir de cette spirale mentale. Je me suis focalisée sur le mouvement de mon ventre qui se gonflait et se dégonflait, la sensation du contact avec mes mains moites et tremblantes. J’ai entendu le dentiste me dire que là je ne sentais plus rien et effectivement, j’ai réalisé que je ne sentais plus rien. Les battements de mon coeur avaient ralenti et mon mental s’était tu.
J’ai choisi à ce moment là d’utiliser tout ce qui m’entourait: les sensations et les bruits que j’entendais, mêmes ceux des fraiseuses, pour m’accompagner dans une séance d’autohypnose. Très vite, je sentais que je me laissais bercer par les voix du dentiste et de son assistant, la vibration de la fraise dans ma bouche, le mouvement lent de ma respiration. J’étais arrivée à un état si profond que c’en devenait presque agréable. Si agréable que le “ça va Madame?” de l’assistant m’a semblé si lointain que je n’ai pas jugé nécessaire de lui répondre. Ce n’est que lorsqu’il m’a secoué le bras et que, d’un ton paniqué, il s’est écrié “CA VA MADAME?” que j’ai ouvert les yeux pour constater que lui et le dentiste avaient l’air de flipper en voyant que je ne réagissais plus. Je leur ai fait signe que ça allait avant de refermer les yeux et ils ont pu continuer leur travail. Je les ai entendu s’interroger: “Elle dort?”. C’était une erreur de ma part, j’aurais dû les avertir que j’allais essayer de faire de l’autohypnose. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à atteindre ce niveau de profondeur, seule, dans que quelqu’un m’accompagne. Finalement, l’intervention a été moins longue que prévue et je n’ai absolument rien senti.
Même si je sais que l’hypnose est un excellent moyen de calmer une angoisse et d’atténuer une douleur, je ne l’avais personnellement jamais encore vécu. Je l’évoquais également plus haut, j’ai vécu des années avec la phobie des aiguilles, là aussi j’ai pu constater que même si me faire piquer me déplait, je ne me met plus dans un état de nerf insurmontable rien qu’en voyant la seringue s’approcher de moi.
Je sais que pour beaucoup, aller chez le dentiste est une source d’angoisse. Les facteurs de stress ne manquent pas. Entre les bruits des instruments, la sensation d’être pris au piège couché sur cette chaise, les piqûres, etc. les occasions pour mal vivre ce moment sont nombreuses.
Pourtant, ce n’est pas une fatalité. Grâce à quelques techniques simples, allez chez le dentiste peut (presque) devenir une partie de plaisir.
N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez que je vous accompagne dans cette démarche.
A partir du 1er septembre, Melhypno fait peau neuve et devient Mental'O.
Le nom change, l’esprit reste le même… avec quelques nouveautés tout de même